Enquête publique pour le PLU-H

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C’est le moment de se préparer !

L’enquête publique s’ouvre dans 8 jours. Il est il important que chaque membre de l’association puisse s’exprimer et que l’association ne tant que telle soit reçue par le commissaire enquêteur. voici les premiers éléments, d’autres suivront…

Bien sûr le nombre de membres représente un poids ; il est donc nécessaire que chacun adhère ou renouvelle son adhésion.

PLU_H_Enquete

Enquête publique

L’enquête publique annoncée est ouverte le mercredi 18 avril à 9 heures jusqu’au 7 juin à 12 heures.

Texte officiel du lancement de l’enquête publique : annonce de l’enquête

Les documents liés à cette enquête (projet PLU-H, annotations,…) seront consultable le temps de l’enquête à la mairie du huitième et autres mairies) mais aussi sur internet :

–>  https://www.registre-numerique.fr/pluh-grandlyon

Il est consultable également sur un poste informatique dédié au public, à la métropole de Lyon, 20 rue du Lac, 69003.

 

 Comment agir

Rendez-vous

Le commissaire enquêteur ou ses représentants recevront  les citoyens et associations du huitième sur deux périodes, définies dans le texte ci-dessus :

• jeudi 26 avril de 16H à 19H

• lundi 4 juin de 9H à 12H

Notre association VPPBEU fait actuellement les démarches pour obtenir un rendez-vous.

Par ailleurs chacun et chacune d’entre nous peut et doit s’exprimer par l’un des moyens suivants.

Courrier

Les observations et propositions peuvent également être adressées par courrier, avant la clôture de l’enquête, à Madame la Présidente de la Commission d’Enquête sur le projet de PLU-H au siège de l’enquête, à l’adresse suivante:
Métropole de Lyon, Délégation du Développement Urbain et du Cadre de Vie, Direction de la Stratégie Territoriale et des Politiques Urbaines, Service Planification, 20, rue du Lac CS 33569 69505 Lyon Cedex 03

Internet

Chacun peut donner son avis sur le site internet dédié  :

–>  https://www.registre-numerique.fr/pluh-grandlyon/deposer-son-observation

Mairie

On peut aussi écrire sur le registre d’enquête, accessible  à la mairie du huitième.

 

PS : d’autres informations vous parviendront par courriel ou par courrier.

Vous pouvez laisser un commentaire ou poser une question en dessous de cet article. Merci de le réserver au sujet de cette enquête publique.

4 réflexions au sujet de « Enquête publique pour le PLU-H »

  1. C’est fait ! Voici le texte que nous avons mis en ligne (nous sommes au 48 rue Varichon) :

    Nous habitons depuis quelques mois une maison des années 1930 située rue Varichon. Le changement de PLU-H sur la rue Beauvisage (retours Rochambeau et Concorde) est pour nous une source d’inquiétude à de multiples égards et apparaît en contradiction avec les objectifs affichés de la métropole pour le quartier.
    Nous avons choisi d’habiter ce quartier du 8e arrondissement de Lyon pour la qualité de vie et la mixité qui y règnent, pour ses espaces verts et pour son calme. La mixité sociale du quartier provient en grande partie de la présence de ce quartier pavillonnaire au cœur de grands ensembles qui comportent une bonne partie de logements sociaux. Si le voisinage vient à se densifier (ce que présage le changement proposé), et si de hauts immeubles s’immiscent dans ce quartier jusqu’ici préservé, il est à peu près sûr qu’à terme, tous ses habitants actuels qui y sont pourtant si attachés s’en iront, soit vers des quartiers d’immeubles plus attractifs, soit vers d’autres quartiers pavillonnaires préservés. Il en sera ainsi terminé de la mixité que la métropole de Lyon appelle pourtant de ses vœux ; l’école publique deviendra plus difficile et saturée qu’elle ne l’est déjà ; la vie de quartier se modifiera profondément alors qu’elle repose actuellement sur l’implication d’habitants très engagés dans la vie locale, en association avec l’école Kennedy notamment pour tisser du lien dans un quartier où certaines difficultés économiques et sociales sont concentrées ; le secteur deviendra une banale addition de constructions neuves sans charme où l’on viendra habiter par nécessité et non par choix ; la sociologie du quartier s’en trouvera profondément modifiée et le lien social considérablement dégradé.
    En outre, accepter l’évolution des quartiers pavillonnaires de Lyon (car le problème vaut aussi pour Montchat), c’est se rendre coupable d’une destruction irréversible du patrimoine historique de la ville, lié à l’histoire ouvrière des cités-jardins de Tony Garnier pour ce qui concerne la rue Beauvisage. Changer le PLU, c’est faire reposer sur des individus (à qui des promoteurs ne manquent pas de faire des propositions juteuses) la responsabilité de sauvegarder ce patrimoine et cette diversité. La métropole de Lyon s’honorerait à mieux protéger ces quartiers de Lyon, comme par exemple Paris peut s’enorgueillir d’avoir conservé (à l’intérieur du périphérique) la Mouzaia, la Cité des Fleurs ou encore la rue des Peupliers. Lyon est devenue une ville recherchée et attirante qu’il faut préserver, mais pas seulement en Presqu’île ou dans les quartiers chics. Pourquoi sacrifier le 8e et le 3e qui sont déjà parmi les arrondissements les moins dotés en patrimoine remarquable ?
    Enfin, à l’heure où l’on vante la nécessité de multiplier les zones d’espaces verts afin de contenir les chaleurs étouffantes de l’été et de constituer des ilots de fraîcheur, s’attaquer au quartier pavillonnaire Beauvisage comme à d’autres, c’est agir en dépit du bon sens.
    Nous souhaitons donc que la métropole de Lyon revienne sur les modifications prévues dans le PLU-H.

    1. Bonjour, nous venons de répondre à l’enquête. Voici le texte :
      Cela fait 15 ans que nous avons repris la maison de nos Grands-Parents. Ils avaient construit cette maison dans les années 30. Cette maison fait partie du quartier pavillonaire entre les Etats-Unis et le Bachut.
      La propositon de modification du PLU-H sur les rues Professeur Beauvisage, de la Concorde et Rochambeau va entrainer la disparition de ce patrimoire. Comment le quartier pourra-t-il absorber les véhicules qu’apporteraient de nouveaux immeubles ? Comment sera gardé le patrimoine ouvrier du quartier avec notamment ses jardins ?
      Lors des périodes estivales, les jardins créent des espaces de fraicheur pour le quartier. Lors des périodes pluvieuses, ces mêmes jardins permettent l’absorbtion des précipitations. Les jardins sont le refuge pour la biodiversité. Tous cela sans surcoût pour la ville de Lyon puisque ce sont les personnes qui vivent dans ces maisons qui assurent un parfait entretien des jardins grace aux plants achetés sur le marché des Etat-Unis. Ce marché qui a lieu 3 fois par semaine avec ses producteurs locaux.
      Comment garder cette mixité sociale en remplaçant ces maisons par des immeubles sans âme ? De nonbreuses personnes viennent se promener seules ou en famille, courir, circuler à vélo dans le quartier. Landaus, poussettes, tricycles, trottinettes sont très souvent de sortie dans le quartier.
      C’est le type de quartier qui nous permet de montrer que Lyon est une ville à taille humaine et de surprendre agréablement nos amis non Lyonnais.
      Sauvegarder le quartier, c’est assurer la mémoire de Tony Garnier qui l’a dessiné.

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