Un jardin parmi nous…

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Histoire d’un de nos jardins

Une zone pavillonnaire en centre-ville est un lieu géographique où la végétation apporte de la fraîcheur dans les îlots de chaleur que sont les villes.
Les jardins individuels d’une zone pavillonnaire contribuent à la végétalisation de l’espace urbain qui a un impact environnemental et sanitaire certain.
Cette végétalisation participe à travers les essences utilisées et l’étendue des surfaces cultivées à réduire l’effet du réchauffement climatique : la présence des arbres, des plantes et des murs végétalisés réduit la chaleur par le phénomène de l’évapotranspiration des végétaux. En fonction de la densité végétale, la baisse des températures constatée varie de 1° à 5°.
L’effet rafraîchissant est conditionné par la diversité de la nature des plantations (arbres, pelouse, graminées …) et des types de végétation (au sol, aux murs, et sur les toits). Les études récentes ont prouvé l’utilité des petits espaces verts pour contribuer à lutter contre le réchauffement climatique et la pollution dans les villes.
Sa fonction paysagère
Les espaces verts en milieu urbain apportent aussi un effet bénéfique sur la santé en procurant un certain bien-être psychologique. L’observation de la végétation atténue le stress et la fatigue mentale. La diversité des espèces végétales procure une dimension esthétique (couleur, forme, matière, ..) par rapport à une unité architecturale du bâti urbain.
Un espace végétal comme un jardin est un lieu enrichissant pour les enfants. Ce terrain de jeux permet l’expérimentation qui développe certaines fonctions du cerveau humain. Pour les adultes, le vaste champ de la botanique permet de composer des « tableaux floraux » éphémères. Découvertes et déceptions sont le lot quotidien de tout jardinier amateur. Chaque année, les saisons rythment la végétation dans les jardins et procurent ainsi bien-être aux habitants.
En période de confinement, les propriétaires et les locataires des maisons situées dans notre périmètre ont pu apprécier leur espace végétal.

En 2011, nous achetons cette maison au croisement de la rue Laurent Carle et de la Concorde. Le terrain devant la maison n’est pas jardiné et l’espace vers la rue de la Concorde est recouvert d’une épaisse couche de gore. Devant l’escalier, il y a une importante dalle bétonnée.
Au moment des travaux, nous avons demandé aux terrassiers de mettre la bonne terre au fond du futur jardin. Après nous avons procédé à mettre en forme deux terrasses avec des bordures pour marquer les différents espaces.

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En 2013, on commence à paysager les différents espaces. Devant la terrasse, il est décidé d’implanter un rideau végétal pour faire écran au reste du jardin.

L’idée est de créer une vision parcellaire par un cheminement. Derrière ce 1er espace, on plante deux pieds de romarin pour obtenir une herbe aromatique pour les parties de barbecue.

Au niveau des choix des plantes, on opte pour évoquer la Provence avec la plantation de 5 pieds de palmiers, du lavandin, du thym ….

Sur la terrasse supérieure, on décide de faire un petit potager avec la plantation de pieds de fraisier, de tomate, de pommes de terre et des graines de radis et de carottes.

La terrasse en dessous est réservée aux fleurs de saison (jacinthes, tulipes, …) et pivoines.

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Vers le bassin d’agrément où les poissons rouges se nourrissent des larves des insectes, on a planté 3 pieds de genet.

A partir de 2016, on décide d’aménager l’espace situé vers la rue de la Concorde. La présence des arbres limite les possibilités de plantations. Il est décidé d’évacuer le gore et de réaliser un petit muret tout autour des nouveaux espaces pour apporter de la matière à base de terreaux.

Cette solution nous a permis de planter des rosiers, et des plantes vivaces ainsi qu’un poirier et un prunier. Pour apporter des verticalités, on a planté quelques pieds de rosiers grimpants, un eucalyptus, des pieds de laurier rose…. Et deux cyprès de Sicile. Récemment, on fait des essais avec la plantation d’arbousier.

Afin de réduire nos déchets organiques et végétaux, on a installé un composteur au fond du jardin.

Au niveau des traitements chimiques, il est exceptionnel l’endroit d’un produit toxique pour la nature.

Le réchauffement climatique est une réalité qui est ressentie depuis quelques années dans nos jardins. Le stress hydrique est subi de plus en plus tôt par les plantes. En conséquence, nous avons implanté 3 cuves pour récupérer l’eau de pluie de nos différentes toitures.

En 2017, on décide d’aménager un nouvel espace végétal devant la maison. En conséquence, il a fallu casser la dalle de béton et construire un petit muret. Nous avons planté un olivier, un saule,

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Actuellement, nous implantons des plantes adaptées au jardin sec pour faire face à la période estivale à Lyon.

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En 2020, on commence à végétaliser les murs en prenant la précaution d’aménager un espace entre le végétal et le mur.

Depuis la création du jardin, la végétation s’est installée, elle a pris ses dimensions. Les insectes, les oiseaux se sont installés pour butiner les fleurs. Nous avons eu deux années de suite des hérissons en ballade dans le jardin.

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Thérèse MENDES DA PAULA

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